L'intérêt d'un balai essoreur réside à la fois dans son efficience (nettoyage et dépoussiérage parfaits), sa facilité d'utilisation (léger, aisé à manipuler) et son hygiène optimale (la serpillière étant simple à laver et à changer). Fort de son expertise en la matière, Bernard vous aide à choisir le meilleur balai à seau essoreur du marché pour vos locaux.
Choisir son balai essoreur : le type de serpillière
Le balai essoreur est un accessoire d'entretien qui associe les fonctions du balai traditionnel et de la serpillière (« mop »). Il se compose d'un manche prolongé par une serpillière de diverses formes, et d'un seau permettant le transport de l'eau de nettoyage ainsi que l'essorage. Les impuretés sont attirées dans la serpillière, puis rejetées dans l'eau lorsque celle-ci est trempée dans le bac.
Le balai à seau essoreur est utilisé pour tout type de surface et de sols (carrelage, linoléum, parquet en bois, revêtements stratifiés, etc.), quelle que soit la nature de vos locaux professionnels (bureaux, industrie, commerce, restauration, hôtellerie…). Il en existe toutefois une multitude de modèles, comme vous pouvez le constater en jetant un œil à la catégorie « balai essoreur » sur notre site. Il est donc préférable de faire le tour des critères de choix avant de vous lancer.
À commencer par le type de serpillière, sans doute l'élément le plus important de l'ensemble. Il faut distinguer trois sortes de balais essoreurs :
- Le balai à frange. La serpillière « à frange » se caractérise par ses poils longs et épais, très absorbants, qui collectent un maximum de saletés sans laisser de traces. Elle est généralement ronde ou triangulaire (pour passer dans les recoins). Ce type de balai essoreur est accompagné d'un seau et d'un système d'essorage par torsion, manuel ou mécanique. La frange elle-même peut être en coton, en polyester ou en microfibre. Elle est polyvalente, facile à nettoyer, résistante aux produits agressifs et ne conserve pas les odeurs.
- Le balai à tête plate. La serpillière « à tête plate » est entourée d'une housse microfibre et généralement équipée d'une tête pivotante, capable de se glisser sous les meubles et de nettoyer les surfaces difficilement accessibles. L'essorage se fait par compression de la housse grâce à un système placé au niveau du seau. Ce type de balai essoreur est conçu pour tout type de surface, mais permet surtout d'entretenir sans peine les espaces encombrés, les escaliers, ou encore les plans verticaux.
- Le balai à tête plate sans seau. Dénué de bac, ce balai essoreur est équipé d'un réservoir installé au niveau du manche (d'une capacité toutefois limitée pour ne pas alourdir l'ensemble) et fonctionne en pulvérisant de l'eau directement sur les surfaces à traiter. Très maniable, il intègre également une brosse pour vaincre les taches tenaces.
Choisir son balai essoreur : le type de seau
Le seau est le second élément déterminant d'un ensemble balai essoreur, car il contient l'eau de nettoyage utilisée pour y tremper la serpillière et ainsi entretenir correctement les surfaces. Il peut disposer d'un bac simple ou double, intégrer un système d'essorage classique ou à presse, et embarquer diverses fonctionnalités pratiques dans le cadre d'un usage professionnel. Faisons le tour de ces différents paramètres.
- Le système d'essorage. Chaque balai essoreur est accompagné d'un seau à double section, l'une d'elle contenant l'eau, l'autre servant à essorer la tête du balai. Le système utilisé est fonction du type de serpillière choisi : avec grille pour les têtes à frange, avec presse pour les têtes plates. Chaque système ne fonctionne qu'avec le balai adapté.
- Le nombre de bacs. Le seau du balai essoreur peut disposer d'un ou de deux bacs. Avec un seul bac, l'eau de nettoyage sert en même temps à recueillir l'eau usée, ce qui suppose de faire régulièrement des allers-retours pour vider le seau une fois l'eau souillée. Ce format compact est facile à transporter et à ranger. Avec deux bacs indépendants, l'eau de nettoyage et l'eau usée sont séparées, ce qui augmente le temps d'utilisation sans vidage du seau et garantit une hygiène optimale. Mais ce modèle de balai essoreur est aussi plus encombrant.
- Le mécanisme d'essorage (tête à frange). Il est généralement manuel, ce qui implique d'imprimer à la serpillière un mouvement de torsion afin de la vider de son eau. Le balai à seau essoreur peut aussi être équipé d'une pédale, celle-ci permettant d'essorer la frange d'une simple pression du pied, via un mécanisme de centrifugeuse, sans fournir d'effort supplémentaire.
- La présence ou non de roulettes. Certains seaux sont équipés de roulettes, fort pratiques quand il s'agit de déplacer le bac sans fournir d'effort important - surtout lorsqu'il est rempli d'eau. Un balai essoreur avec seau à roulettes offre aussi une contenance plus importante, puisque la question du poids ne se pose pas. Enfin, ce modèle s'avère particulièrement stable pendant le transport, ce qui évite éclaboussures et déversements. (Pour un balai à seau essoreur classique, sans roulettes, il existe des systèmes anti-éclaboussures.)
Choisir son balai à seau essoreur : les critères à prendre en compte
Vous connaissez désormais les différents éléments qui peuvent composer un balai essoreur. Néanmoins, dans l'optique d'un usage professionnel - donc régulier et intensif - il est crucial de sélectionner votre accessoire en fonction de critères complémentaires. Le balai essoreur fait partie des incontournables du matériel d'entretien professionnel. Il permet de maintenir la propreté des locaux et de respecter les obligations en matière d'hygiène dans l'entreprise, de doper l'efficacité des agents d'entretien tout en réduisant la pénibilité de leur travail grâce à une ergonomie poussée.
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L'ergonomie/la maniabilité. L'objectif de ce produit est de vous simplifier la vie et de faire vous gagner du temps. Il faut donc opter pour un ensemble balai essoreur pratique, maniable, et conçu pour une utilisation fréquente, en tenant compte des paramètres suivants :
- Taille du manche à balai adaptée (égale ou supérieure à celle de l'utilisateur).
- Aisance de nettoyage (manche télescopique pour nettoyer des zones difficiles d'accès et éviter à l'utilisateur de se blesser le dos, tête de balai rotative pour se prémunir contre les éclaboussures pendant le lavage).
- Facilité de changement de la frange ou de la housse.
- Facilité d'essorage.
- Facilité de transport (présence de roulettes).
- Facilité de vidange de l'eau du seau (bouchon ou bec verseur).
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La durabilité et la solidité. Au moment de faire votre choix de balai essoreur, vous devez penser en termes de durabilité et de solidité, et pour cela privilégier la qualité de la conception. Il ne faut pas oublier que cet instrument servira à un usage régulier et intensif. Que faut-il considérer ?
- Le nombre de lavages permis avant de changer la tête du balai (entre 200 et 500).
- La conception de la serpillière (idéalement en microfibre, une matière plus efficace, résistante et absorbante ; sinon en polyester ou en coton).
- La solidité du manche (préférer les matériaux résistants comme le bois, le PVC ou l'acier, plutôt que le plastique et l'aluminium qui cassent plus facilement).
- La solidité de l'essoreuse (idem).
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La contenance du seau. C'est ce critère qui va déterminer l'étendue de la surface lavable avec un seul remplissage. Un balai à seau essoreur doit pouvoir accueillir une quantité d'eau suffisante pour nettoyer une grande partie du local professionnel, sans conduire à des allers-retours trop fréquents pour remplacer l'eau usée. Plusieurs possibilités :
- Un bac simple avec une capacité de 10 à 15 litres.
- Un bac double avec deux seaux d'une capacité moyenne de 5 à 8 litres chacun.
- Un seau à roulettes, plus imposant, avec une capacité pouvant aller jusqu'à 30 litres.
Nos conseils pour bien utiliser votre balai essoreur professionnel
Concluons ce guide d'achat avec quelques conseils pour bien utiliser votre balai essoreur et lui garantir une meilleure durée de vie.
- Avant la première utilisation, plongez la serpillière dans l'eau bouillante afin d'améliorer sa capacité d'absorption.
- Nettoyez le balai essoreur en profondeur avec régularité, en fonction de la fréquence d'utilisation (au maximum une fois par mois). Après avoir nettoyé les poils de la frange, désinfectez la tête du balai dans l'eau tiède savonneuse mélangée à de la Javel ou à du vinaigre blanc, puis rincez et laissez sécher à l'air libre. Notez que certaines franges et housses sont prévues pour passer à la machine.
- Pour éviter de salir les surfaces déjà nettoyées lors de l'utilisation, commencez toujours par le fond de la salle pour revenir en direction d'une porte.
Parce qu'il est essentiel de bien choisir soin balai essoreur professionnel, Bernard met son expertise à votre service. N'hésitez pas à nous demander conseil !
© Bernard | 14 mai 2020