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L'économie circulaire au secours de la planète
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L'économie circulaire au secours de la planète

La société de consommation, première créatrice de produits et exploiteuse de ressources naturelles fait face à un tournant inédit. Après des décennies fastes et une stratégie insouciante de l'accumulation des déchets issus du « tout jetable », l'urgence environnementale nous incite à enfin repenser notre manière de gérer nos déchets. L'économie circulaire propose des solutions vertueuses visant avant tout à lutter contre le gaspillage des ressources.

Quelle idée se cache derrière l'économie circulaire ?

Si le recyclage tend à s'imposer comme un usage courant et bien assimilé, tant par les ménages que par les entreprises, il reste à trouver les moyens de mieux collecter et réutiliser les matériaux. Le concept d'économie circulaire se présente comme un cercle vertueux au départ duquel l'extraction des ressources naturelles n'intervient qu'une seule fois, pour ensuite céder sa place à un recyclage poussé au maximum de ses capacités. Une fois la machine lancée, tout le monde peut y gagner, du producteur au consommateur, en passant bien entendu par l'acteur majeur de cette organisation : notre planète.

Le 10 février 2020 en France, la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire est publiée au Journal Officiel. C'est une mesure forte qui s'inscrit dans la volonté collective de redonner du sens à un système en crise. Décider d'imposer aux entreprises, mais aussi aux particuliers un mode de consommation plus responsable et moins gourmand en ressources et en énergie permet d'emblée de dégager des économies importantes sur le plan national et international.

Premières tendances écologiques

Qu'est-ce que l'économie circulaire ? (Source : ADEME/ConsoMag)

Au départ de cette lutte anti gaspi, un constat général a fait du plastique jetable l'ennemi public numéro un. Longtemps produit de consommation courant pratique et tendance, il a aujourd'hui l'image par excellence du pollueur de plage et de bords d'autoroutes. Pourtant, l'économie circulaire ne s'arrête pas aux produits issus du pétrole. En réalité, tous les matériaux sont sujets à controverses, tant par leur prise en charge après usage que par leur production massive qui soumet tout autant l'environnement à rude épreuve.

Au fil des ans, les lois et autres règlementations s'accumulent et donnent à la société les clés pour une nouvelle façon de consommer, plus responsable et plus économique. Depuis 2018, le « décret 5 flux » impose aux entreprises de collecter et de faire recycler les cinq matériaux que sont le papier, le plastique, le verre, le bois et le métal. 2020 a vu l'interdiction à la vente des pailles, couverts, gobelets et assiettes en plastique, au même titre que les cotons-tiges, également sur la liste des produits à usage unique en voie de disparition.

Concernant les emballages, le plastique est là encore mis à l'index. Progressivement, il disparaîtra de nos étals pour laisser place à des contenants plus écologiques, tels que le carton, le bois ou de nouveaux matériaux biodégradables.

Les filières REP ou le principe du « pollueur payeur »

Par le sigle REP, on entend « Responsabilité Élargie du Producteur. » C'est un principe assez ancien qui oblige les producteurs à déployer les moyens nécessaire à la collecte et au recyclage des produits qu'il fabriquent et distribuent. Dès les années 70, de premières lois entraient en vigueur en France et en Europe et encourageaient les fabricants et les distributeurs à s'impliquer dans le traitement des déchets issus de la création et l'utilisation de leurs articles. Les coûts engendrés par ces démarches devenaient dès lors à la charge à la fois des détenteurs mais également des producteurs. En 1992 seulement, ces principes furent appliqués aux emballages ménagers. La mise en place d'une éco-contribution - soit une part du prix unitaire dédié à la collecte et au recyclage - permet de couvrir une partie des frais engagés.

Rapport Vernier - Les filières REP

Ces mesures, indiscutables de par leur pertinence, permettent aujourd'hui de bénéficier d'un terreau fertile pour la naissance d'une économie circulaire durable. Plus loin encore pour favoriser ce mouvement vertueux, vient la conception responsable. Mieux choisir les matériaux mais aussi limiter leur quantité nécessaire à la fabrication d'objets de consommation est un point non négligeable dans le processus de recyclage.

Un exemple à suivre : SPHERE

Logo société Sphere

Si la conception responsable - ou éco-conception - est au cœur de l'économie circulaire de demain, la marque SPHERE l'a bien compris. Le groupe leader de l'emballage ménager, en achetant Jet'Sac en 1996 a ajouté une corde à son arc dans le domaine du recyclage. Dix ans plus tôt, la marque française bien connue des professionnels s'était attelée au recyclage du polyéthylène, et son arrivée chez SPHERE lui a permis de développer une gamme complète à base de nouveaux matériaux ou de matière recyclée.

Afin de ne plus utiliser de matières premières fossiles vierges, plusieurs solutions ont donc été envisagées et de nombreux projets ont émergé, comme le recyclage du plastique, l'élaboration de résines biodégradable ou de résines d'origine végétale.

Plastique recyclé

Pictogramme PET1 - Polyéthylène Pictogramme PET2 - Polyéthylène haute densité

Fabriqué à partir de polyéthylène, le plastique utilisé à la confection de sacs poubelle et plastique d'emballage constitue une matière première facilement recyclable. Tous les produits finis issus de ce matériau peuvent entrer dans le cycle de récupération de la matière, dans la mesure où celle-ci offre une pureté suffisante. La masse de produit collectée est transformée en granules qui servent de base à la fabrication de produits neufs. Le recyclage du polyéthylène est une étape primordiale pour limiter, puis en finir avec l'usage des produits issus du pétrole.

Résines biodégradables Bioplast®

Logo Bioplast® SPHERE

Grâce à ses nombreux brevets, SPHERE a lancé sur le marché des produits fabriqués à partir de matière biodégradable et compostable. La base de ce nouveau matériau, baptisé « BIOPLAST® » est constituée de fécule de pomme de terre. Les sacs à usage unique ainsi créés peuvent être jetés avec les ordures ménagères ou mis au composteur où ils se décomposeront très rapidement. C'est à ce jour - au même titre que les sacs en papier recyclé - le moyen le plus écologique d'utiliser des sacs à usage unique.

Coup de cœur Bernard - Boîte Recygo pour la collecte du plastique

Résines biosourcées VEGETAL ORIGIN (=polyéthylène végétal)

Pour se détourner un peu plus de l'utilisation des ressources non durables, dont le pétrole, un polyéthylène végétal a été développé. La canne à sucre sert de matériau de base à la fabrication des sacs poubelle « Vegetal Origin », ce qui limite l'impact de ces derniers sur l'environnement, tout du moins en termes de bilan carbone.

En revanche, la culture de la canne à sucre engendre des effets non négligeables sur la nature, notamment en favorisant l'eutrophisation de l'eau et l'acidification de l'atmosphère. Il faut également prendre en compte les hectares de terre nécessaires à la culture des plantes (déforestation et changement d'affectation des sols) et la quantité d'eau nécessaire au processus (celle-ci est même supérieure à celle nécessaire pour la fabrication des sacs à base de pétrole). Les résines biosourcées représentent donc une avancée technologique intéressante au premier abord, mais sont donc sujettes à questionnement.

Pour en savoir plus sur SPHERE et son engagement pour une économie circulaire, parcourez son fascicule :

Plaquette économie circulaire SPHERE

Bernard aussi œuvre pour l'économie circulaire

En proposant aux professionnels des sacs jetables, sacs poubelle ou sacs d'emballage limitant l'empreinte de l'Homme sur l'environnement, Bernard contribue pleinement à l'essor d'une économie circulaire vertueuse. D'autres produits entrent dans le même cadre, tels les couverts et les assiettes en plastique qui ont été remplacés dès 2019 par des substituts en bois ou en carton. Certains autres articles, n'offrant aucune garantie écologique ou ne trouvant pas de remplaçant vert, ont tout bonnement été supprimés du catalogue.

© Bernard | 2 mars 2020

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